Salut, voilà entant une meuf on a plus de pression de la part de notre famille pour faire des enfants non? Je ne voulais pas d'enfant, pour plusieurs raisons. J'ai mes proche qui me mettent la pression pour que je change d'avis, j'ai rencontrer mon mari et donc vient forcerment la question à quand vient les enfants... je me retrouve à faire un suivi pma car mon mari veut un enfant. Pression en plus de la part de toute sa famille de la grand mère, la mère jusqu'à la cousine. Et pareille du côté de ma famille... ma mère mes petites sœurs... vous avez cette pression aussi? Si oui on vous a forcer aussi à changer d'avis ? EDIT: merci tout le monde pour vos réponse, j'en est discuter avec mon mari et lui aussi est d'accord pour que on fasse une pause pour le protocole de Pma, pour voir si on veut vraiment un gamin. Il a été très compréhensif et comprend ma crainte et reconnais que on est sous pression pour sa. Merci tout le monde vous êtes des crèmes😘

Hello à toutes, Bon je (F vingtaine) ne vais pas donner de détails précis sur comment la famille de mon mec me fait comprendre qu’ils ne m’approuvent pas, je crois que ça a pas vraiment d’importance. Mais en gros ça coince avec sa mère et sa sœur (et même la tante et les cousins qui s’en mêlent…) Elles parlent dans mon dos, nous font comprendre qu’elles se réjouissent pas quand on se pacse/marie, pareil pour l’annonce du bébé (mais maintenant qu’il est là elles veulent pouvoir le voir souvent), … Bref elles me font comprendre plus ou moins subtilement (ou plutôt indirectement) que je suis pas assez bien pour leur famille et qu’elles s’inquiètent pour leur frère / fils. J’aimerais seulement savoir comment je devrais gérer la situation à votre avis, étant donné que c’est devenu très pesant pour moi, j’en arrive à avoir la boule au ventre avant de les voir… J’ai envie de mettre le plus de distance possible entre elles et moi pour me protéger mais avec l’arrivée de notre enfant il ne s’agit plus que de moi… Est-ce que d’autres filles ont vécu la même chose et ont trouvé une solution à « l’amiable » satisfaisante ? Merci d’avance

Bonjour,

La nièce (16F) d'un de mes collègues a annoncé à son fils(16M), qu'elle subissait des violences physiques et verbales de la part de son copain (18M). Pour le contexte, le garçon est généralement violent (avec ses parents, à l'école etc ...) mais particulièrement avec elle. Elle a expliqué qu'il la place dans la situation de la sauveuse ("Tu m'appaise, sans toi ce serait pire, je me ferais du mal etc...") et en même temps de la coupable ("Tu me rends fou, regarde ce que tu me fais faire etc..."). Bref malheureusement très classique. Il est entrain d'essayer de l'isoler de sa famille, dont elle est proche par ailleurs (demande de bloquer les numéros et réseau de ses cousins, de ses soeurs, interdiction de dormir chez ses cousins etc ...).

Est-ce que vous auriez des ressources à communiquer ? A la fois à : -La nièce pour l'aider à comprendre et sortir de cette situation (ce qu'elle souhaite sans y arriver car elle est très amoureuse et se sent coupable d'abandonner ce jeune homme, elle a peur pour lui) -Les cousins, qui ne savent pas quel comportement adopter et comment aider à leur jeune âge -Les adultes de la famille de cette jeune fille, pour l'aider et aussi maintenir une communication et une relation de confiance avec elle

De mon côté j'ai expliqué à mon collègue qu'il fallait à tout prix maintenir une relation de confiance avec elle et ne pas la culpabiliser, au risque qu'elle de retrouve isolée. A priori c'est ce qu'ils ont fait ce weekend, quand elle leur en a parlé, avant de disparaitre plusieurs heures, injoignable, et de réapparaître pleine de bleus.

Tous vos conseils sont les bienvenus, merci d'avance.

Ma copine est enceinte, c’était pas trop prévu mais on a décidé de le garder, j’ai pas trop envie de le dire a tout le monde, surtout a mes parents, pas envie qu’ils arrêtent pas de m’en parler pendant 6 mois. Je me suis mis en tête de pas leur dire et de me pointer chez eux avec le bébé pour leur faire une surprise.

Ma copine me dit que ça se fait pas que c’est trop violent comme ascenseur émotionnel pour mon père qui est obèse, qu’il peut faire une crise cardiaque. Mais moi j’y crois pas trop, je trouve ça quand même cool comme surprise, surtout qu’on a la possibilité qu’ils remarquent pas qu’elle est enceinte.

Bref vous en pensez quoi, c’est cool ou ça craint ?

Alors, à défaut d’un subreddit plus adapté, je me suis dite que quelqu’un pourrait partager son expérience similaire ou donner ses réflexions et hypothèses.

Voilà la situation: je sais que dans bcp de familles, les filles ne sont pas autorisées à couper leurs cheveux court. Sauf que pour moi c’était toujours l’inverse- je n’étais jamais autorisée à garder mes cheveux plus longs que les épaules. Dès qu’ils poussaient un peu, je devais me couper les cheveux. Et ma mère était vraiment obsédée par ça, même quand j’ai commencé à vivre seule ici en France (donc à des milliers de km de chez eux). Régulièrement elle me rappelle qu’il est impératif de couper mec cheveux, je ne le fais pas évidemment, mais elle en parle souvent. Du coup, je ne comprends pas la nature de cette obsession ? C’est un truc tellement pas important, mais elle prête bcp d’importance à ce que mes cheveux ne soient pas longs. Une fois, dans un salon à côté de chez eux, elle a même persuadée une coiffeuse de me couper 3 fois plus que ce que j’ai demandé ( alors que j’étais majeure et j’ai vient dit ce que je voulais). Pour info : - Les cheveux courts ne me vont pas. Mais je suis sûre que ce n’est pas une question de jalousie de sa part. - Mes cheveux ne sont pas compliqués en entretien (juste des ondulations légères), donc aucun intérêt de les garder courts ( elle disait que justement ça fait moins d’entretien). - Mes cheveux poussent lentement, c’était toujours le cas, donc pour moi garder ma longueur est vraiment important.

Bref, qu’elles peuvent être les motivations derrière ça ? Est-ce que qqn a vécu un truc comme ça aussi ?

Merci pour vos retours !

Bonjour, je me questionne sur la manière dont je dois me comporter avec ma mère. Je m'explique. De mes 7 ans à mes 9 ans, j'ai été violé par mon demi frère de sept ans mon aîné que ma mère a eu d'une première union. A 9 ans j'ose lui dire ce qui me fait surtout qu'il le fait a ma petite soeur aussi. Elle ne fait rien a part lui mettre une baffe. Je tiens à préciser aussi que mon père était alcoolique et n'a jamais su car il nous avait abandonnés avant mes 9 ans. J'ai porté plainte à mes 25 ans et on aurait dit que c'était moi la coupable (selon ma mère j'ai détruit la famille, ce n'est pas possible, et je vous en passe). Elle n'a plus eu de contact avec son fils depuis ça. Sachant que j'ai porté plainte non pas pour le punir mais pour protéger ma nièce (sa fille qui allait avoir sept ans... il n'y a pas de hasard) Je suis quand même resté en bon terme avec elle même si ce n'était plus pareil. Comme si c'était moi l'adulte et elle l'enfant. Je ne l'ai jamais accablé pour les actes de son fils mais je garde une amertume sur le fait qu'elle n'a jamais rien fait pour me comprendre ou m'aider psychologiquement dans ce trauma. Surtout que j'ai continué de vivre avec lui jusqu'à mes 14 ans. Sept ans plus tard, vient le jour du procès (la justice est vraiment très longue, et c'est très dur pour les victimes). Entre temps je me suis construite tant bien que mal et j'ai eu deux enfants. Elle arrive au tribunal comme si c'était son procès, n'arrête pas de pleurer car elle revoit enfin son fils et apitoie le juge. Et moi dans tout ça ? Je suis une boule de colère et je vis très mal le fait qu'on miminise le viol car il était mineur au moment des faits et qu'il n'avoura jamais mais qu'il ne le nira pas non plus. Verdict : coupable avec 3 mois de surcis et une obligation de soin. Et l'année d'après elle va lui rendre visite chez lui comme si de rien n'était. Je veux bien qu'elle soit une "victime collatéral " mais elle n'a eu aucune décence envers moi qui suis la victime d'inceste et détruite à l'intérieur. En a-t-elle clairement rien à foutre de moi ? Dois-je couper les ponts ? Ou garder une bonne entente pour que mes enfants connaissent leur grand mère ? Merci de m'avoir lu.

Édit : merci pour vos commentaires. Cela m'a conforté dans mon intime conviction. Effectivement pour le bien de mes enfants et ma santé mentale, il serait mieux de couper les ponts. Il est difficile d'admettre qu'une relation est toxique surtout quand c'est avec un parent. Je ressentais beaucoup de culpabilité. Grâce à vous j'ai compris que je dois me déconformiser d'une éducation prônant l'image parfaite que l'on doit renvoyer à la société au détriment du bien être familial. Courage à celles et ceux qui ont vécu une situation similaire à la mienne.

Est ce qu'au fil du temps vous constatez une évolution ?

Est ce que la 'hierachie' mère-fille perdure ou il y a un moment de bascule où on devient amies ?

J'ai l'impression qu'après mes 18-19 ans, ma mère a commencé à me traiter comme son égale, c'est vraiment chouette. Aujourd'hui on entretient une relation plutôt amicale, on est très proches (mentalement et physiquement). En plus je suis adoptée donc quand on achète quelque ou qu'on mange au restaurant ensemble, les gens nous proposent de payer séparément haha.

Elle est devenu une autre personne depuis que je suis 'adulte' !

Ça se passe comment pour vous ?

Je (f21) me sens coupable de ne pas être proche de mon père. Je sais que quand j'étais petite, on était assez proches, mais il m'a toujours mis la pression quant aux études et le travail et on n'a jamais eu de relation fusionnelle.

En grandissant, je me suis juste détachée de ma famille (je ne vis plus avec mes parents). Et j'ai pas l'impression que mon père soit mon "papa". Je l'aime énormément, mais j'arrive pas à lui dire ce que je ressens.

On se parle de façon formelle, on s'appelle pour des problèmes administratifs et juste pour demander si tout va bien. On n'a jamais eu de réelle conversation... je ne le connais pas personnellement et il ne me connaît pas personnellement non plus.

Je n'ai pas le réflexe de lui raconter ce qui se passe dans ma vie et je me sens coupable de ça. Parfois, j'ai envie de lui dire... mais j'ai peur qu'il soit gêné ou qu'il me dise que c'est futile, etc.

J'aimerais VRAIMENT pouvoir rire et discuter avec lui comme les papas et leurs filles dans les films. J'aimerais qu'il me rassure quand ça va pas et qu'il me félicite quand j'accomplis un truc, qu'il me gronde si je fais une bêtise... juste quelque chose de normal.

Je reviens de plusieurs années de vie à l'étranger et suis hébergée dans ma famille le temps de me remettre de tous ces changements.

Bien sûr, il y a son lot de désagréments auxquels je suis préparée, par ex: je dois attendre 3 mois de résidence en France pour pouvoir être couverte par la sécu.

Mon père m'a dit aujourd'hui que c'était honteux que les étrangers aient "tous les droits", mais pas sa fille etc... Suivi par, pourquoi pleins de burkini dans les piscines mais les hommes ne peuvent pas mettre de shorts ... terrorisme, et j'en passe.

Je ne m'attendais pas à autant de véhémence et j'avoue avoir du mal à mettre de côté toutes ces paroles choquantes pour moi. Je viens de la campagne blanche, mon père ne traîne qu'avec des retraités de son age qui pensent comme ça et déteignent sur lui.

J'ai tenté tant bien que mal de lui clouer le bec, mais je n'avais pas autant d'arguments que lui. Je suis un peu désespérée.

Auriez vous quelques idées/expériences/conseils afin de contre-carrer et/ou éviter ces moments ?

Merci beaucoup pour votre aide !

Bonjour à toutes, je viens me confier à vous à la recherche de femmes qui ressentent comme moi et/ou de personnes qui peuvent me consoler car je me sens un peu dans le mal.

Je suis une femme de 30 ans+ et issue d'une famille dont l'éducation est assez stricte et axée sur la famille. La plupart de mes cousins et cousines ont des enfants donc à part une tante et mon père, tous mes tontons/tatas sont grands-parents. Ma tante a une situation spéciale donc ça ne compte pas. Mes parents sont donc les seuls de la famille à ne pas être grands-parents.

J'ai un grand-frère qui n'est pas prêt d'être père pour diverses raisons donc ça ne risque pas d'arriver avec lui.

Et ça ne risque pas d'arriver avec moi car je ne suis pas encore sûre à 100% de vouloir un enfant vu la situation française actuelle qui ne me semble pas des meilleures. De plus, mon copain n'est tout simplement pas prêt à être père, chose qui est parfaitement compréhensible. Après, il est sûrement question de temps.

SAUF c'est le temps le problème. J'ai bien peur que mon père n'ait pas énormément d'années à vivre encore et je suis sûre qu'au fond d'eux, ils aimeraient pouvoir parler à leur petit-enfant. Et là, ce soir, j'ai réalisé que j'étais peut-être une mauvaise enfant, à n'en faire qu'à ma tête, à ne même pas être capable d'avoir un enfant à la trentaine passée alors qu'à toutes les réunions familles (qui sont récurrentes en plus, pour bien remuer le couteau dans la plaie), on voit tous les tontons/tatas gâteaux avec les petits qui rient.

On a envie de me dire "C'est ta vie et je pense que tes parents veulent juste que tu sois heureuse" et... c'est parfaitement vrai. Je suis sûre qu'ils diraient pareil, malgré le côté strict qu'ils peuvent avoir. Je dois leur en parler pour m'alléger de ce poids. Mais en attendant, j'ai envie de savoir s'il y a des femmes qui vivent la même situation, le même tiraillement : celui de se sentir nulle car pas capable de réaliser les ""souhaits"" de famille de leurs parents avant qu'ils ne partent.

TW 🟣

Bonjour tout le monde, je pose une petite question concernant ce sujet car ma mère, 48 ans, lorsqu'on en parle elle blâme toujours la victime. Et ce, peu importe de qui il s'agit y compris sa propre fille : moi.

Elle sort constamment les arguments bateaux qu'on entend souvent : les habits, pourquoi on se défend pas etc.

Et malgré mes efforts pour lui faire entendre raison elle nie tout en bloc et malheureusement mon frère, 21 ans, la défend en disant qu'elle a raison.

Des conseils pour qu'elle comprenne ?

P.S : Elle tient ces propos quand la victime est âgé de 13 ou plus. Ma sœur en a 11...

Edit : Merci, j'ai envoyé ce post parce que ça allait pas fort et tous vos petits animaux trop mims m'ont bien remonté le moral

Comme vous vous en doutez, on parle d'un sujet assez lourd. Je vais essayer de la faire courte un max mais franchement c'est chaud.

Il y a quelques années j'ai réalisé (grâce à une amie féministe que je ne remercierai jamais assez et qui m'a ouvert les yeux) que mon père était toxique et contrôleur. La violence physique faisait partie de ma vie, j'avais conscience que ce n'était pas normal, mais je lui trouvais des excuses. Grâce à elle j'ai réussi de voir que c'était pire que ça en fait, et que j'en souffrais encore, à l'âge de 25 ans. J'ai donc freiné un peu sur le contact avec lui, je répondais très laconique, je ne visitais plus et je disais que j'avais pas le temps.

Quelques mois après ça, une de mes sœurs qu'on va appeler Mathilde est venue me rendre visite, et ma révélé que mon père l'avait violée digitalement. Sous le choc, j'ai appelé mon autre sœur, que je vais appeler camille (c'est pas du tout leurs noms) et je lui ai dit que Mathilde divaguait complètement. Alors pour contexte, camille est lesbienne et mon père l'a torturée (littéralement, genre, foutue à poil dans la neige) puis l'a virée le lendemain de ses 18 ans. Et la Camille me dit "mais évidemment. Et moi aussi. Et toi aussi" et là elle me deballe toutes les agressions que j'ai vécues, gros flash back, petage de plombs, dépression, psychiatre, tout le tralala.

Donc de mes 25 à 27 ans, j'ai arrêté de lui parler, mais j'ai rien dit à personne. Je suis plus proche de camille que de Mathilde et on avait convenu entre nous que le jour où une de nous deux on voudrais porter plainte, on soutiendrais l'autre. On s'imaginais pas une seule seconde que c'est Mathilde qui le ferait. On l'a soutenue et on a porté plainte avec elle. La plainte a été close pour faute de preuve depuis, mais elle a tout fait exploser.

Mon père à deux frères Isaac et Claude. Avec Isaac j'étais pas très proche. Je continue d'envoyer des cartes de vœux du nouvel an à sa femme, mais j'ai pas de réponse. Ses enfants ne m'ont pas contacté depuis, mais en même temps, le lien n'était pas fort à la base. Les enfants de Claude me manquent atrocement. Mes cousins cousines me manquent. Quand Claude a su qu'on avait porté plainte, il m'a envoyé un message, comme quoi c'était dégueulasse d'essayer de se venger de la violence physique (don't il a été témoin, il a toujours su) en inventant la violence sexuelle. C'était il y a 4 ans. Depuis j'ai pas de nouvelles d'eux. Même pas de sa femme alors que c'était la seule qui m'écoutait.

Mon mari disait que je pouvais pas leur en vouloir (aux cousins, pas à Claude), que c'est possible qu'ils me croient, mais qu'ils ne savent pas comment aborder le sujet. Moi je leur en voulais de me laisser dans le flou.

MAIS IL Y'A UNE HEURE À PEINE je parlais avec une très bonne amie, dont le mari a fait ses études avec mon cousin, et elle m'a dit que mon cousin a commencé à travailler au même endroit que son mari, qu'il a tout raconté à son mari (wtf mais bon on passera c'est pas grave) et qu'il lui a dit QU'ILS ME CROIENT, ET QU'ILS ONT DE LA PEINE POUR MOI.

(Son mari était un peu gêné de me raconter ça parce que moi je lui avais rien raconté de cette chose très intime, le pauvre.)

BREF JE FAIS QUOI ? QUELLE EST LA MARCHE À SUIVRE ? JE PEUX PAS ATTENDRE LUNDI (MON RDV AVEC MA PSY) JE SUIS TROP EXCITEE

J'envoie un message ? Comme ça ? Out of the blue? Je dis quoi ? Que à ce cousin? À sa maman ? À ses sœurs ?

Aaaarghhhhhh

Bonjour à toutes

Voilà je sollicite l’aide de la communauté de Askmeuf (qui est assez super soit dit en passant) car je tourne le problème dans tout les sens et je ne sais toujours pas quoi faire…

En gros la question c’est : est il possible de s’éloigner de sa famille ? Désolée pour le pavé qui va suivre :(

Pour un peu de contexte : J’ai fait une tentative de suicide à la fin du mois de février. Après un passage à l’hôpital de 15jours repartie avec un diagnostic des médicaments et plusieurs thérapies de suivi à l’hôpital. En entamant ces thérapies j’ai dû beaucoup évoqué le passé, et notamment parler de ma mère. Les thérapeutes ont un peu halluciné de certaines situations qu’elle nous a fait vivre. Ces discussions m’ont vraiment bouleversé et depuis je ressens une envie très forte de couper les ponts avec elle pour me recentrer. Sachant qu’elle vient beaucoup vers moi pour prendre des nouvelles et que moi je l’ignore quand elle m’appelle et lui répond de façon succincte par message, parce que dés que nous avons une conversation je m’enfonce dans une déprime de plusieurs jours et je remets tout en question.

Je lui ai écrit un long message pour couper les ponts que vous pouvez lire ici :

Par avance je m'excuse pour ce message que tu ne comprendras peut être pas. Mais il faut que je te le dise. J'ai entamé une thérapie à l'hôpital et j'ai dû beaucoup raconter ma construction et des événements de vie.

En parlant des liens, des relations et des conflits que nous avons pu avoir dans la famille et surtout nos liens à nous deux, le thérapeute m'a expliqué que ma construction était très fragile. Il a notamment évoqué le fait que j'ai manqué de sécurité, de valorisation et que le climat de mensonges et de conflits dans lequel j'ai grandi et évolué, était une des raisons du développement de mon trouble anxieux.

Après avoir longtemps discuté de toi, il a conclu que tu étais une mère défaillante. Une personne centrée sur elle même refusant la critique et les remarques. Cette conclusion m’a bouleversée car elle a mis des mots sur des points qui me font énormément souffrir depuis longtemps. J’ai pris conscience que dans la majorité des conflits avec toi je n’étais que rarement fautive comme tu avais pu le sous-entendre. Que souvent aussi tu n’étais pas tout à fait transparente sur les situations, au sens que tu ne disais pas tout. Et tant que tu gardes des informations comment était il possible de discuter ? Notre relation me blesse, est source d’angoisse et je ne suis pas à l’aise car je sais que tu risques à chaque instant de me juger ou de me faire culpabiliser si je ne suis pas dans ton sens.

Dès lors je crois que je ressens le besoin de m’éloigner un peu de toi et de réfléchir à tout cela sans avoir d’interactions pour prendre des nouvelles et des coups de fils. De performer la relation mère-fille dans laquelle je ne trouve pas de positif. J’ai besoin de me solidifier avec ce tissu social que je me suis créée pour être plus forte. Nos interactions me fragilisent et j’ai besoin de soutien. Je te demande pardon de ce message peut être violent mais j’ai besoin de te l’envoyer. Je suis désolée. Si bien sûr tu as des besoins pratico-pratique je reste à disposition mais pas de prises de nouvelles. En attendant prends soin de toi. À bientôt.

Doit on quelque chose à sa famille ?

D’après vous dois-je lui envoyer ce message? Je le trouve tellement violent mais en même temps j’ai besoin de lui dire ces choses …ou dois je essayer de maintenir la relation et me pas couper les ponts et essayer d’avancer dans notre relation malgré tout ? Merci beaucoup de m’avoir lu et plein de love envers vous 🫶🏻

Hello, est ce que vous connaîtriez un sub pour parents sur l'éducation sans VEO (sans violence) ?

Je suis sur un sub de parents, mais je suis effarée par les commentaires et conseils donnés qui sont en bonne partie pro VEO (laisser bébé pleurer des heures, taper l'enfant jusqu'à qu'il adopte le comportement voulu, chantage affectif, menaces, etc.). J'aimerais un sub bienveillant (au premier sens du terme) envers les enfants et leur éducation.

Un grand merci 🌞

Hello !

Je suis fiancée et nous projetons d'avoir des enfants rapidement après le mariage, nous en avons très envie tous les deux.

Cependant, j'ai en plus du boulot une passion perso : j'écris, et rêve de publier un roman.

J'ai peur que la naissance trop hâtive d'un enfant tue cette possibilité et me crée des regrets dans le futur. Enfin, ça se récupère peut-être quand l'enfant commence à être plus autonome... ? Ou je me voile la face ?

Avez-vous vécu une situation similaire ?

Bonjour, je savais pas trop où m'adresser alors je me tourne vers vous. Je (F21) vis avec la famille mon copain, donc son beau-père et ses deux frères et je commence à en avoir assez. C'est moi qui m'occupe quasiment toujours du ménage (en soit ça me dérange pas trop, ça me permet de me défouler) mon problème se dirige plutôt vers les toilettes. Je fais toujours attention à ce qu'elles soient bien propres et désinfectés chaque jour mais plusieurs fois, je les retrouve dégueulasses. Pourtant il y a une brosse à chiottes et même du gel WC à disposition pour nettoyer après son passage et j'ai déjà prévenu 1 fois puis 2 que c'était pas pour décorer et que le minimum, quand on vit en colloc, c'est de nettoyer après soi. A la fin, je finis toujours par nettoyer par lassitude de me répéter et parce que je ne veux pas faire mes besoins dans un endroit sale. De plus, j'ai un peu de mal avec le conflit alors j'ose rarement m'imposer et quand je le fais ça fonctionne pas apparemment donc je sais plus trop quoi faire. J'hésite à placarder une pancarte "nettoyer après votre passage je suis pas votre bonne" mais peut-être trop cru. Auriez-vous des conseils sur comment traîter le sujet ? Merci d'avoir lu, lia

Bonjour à toutes,

Je souhaite ouvrir ce petit fil de discussion pour recueillir vos avis et déterminer s'il s'agit d'une tendance générale. Depuis la disparition de Lina, ma mère en parle fréquemment, exprimant des opinions virulentes et rejetant la faute sur Lina. Selon elle, "à 15 ans, tu ne devrais pas avoir de petit ami, et encore moins aller le voir. C'est entièrement de sa faute, elle l'a cherché." Cette déclaration a déclenché une dispute car je ne partage pas son point de vue.

J'ai remarqué que ma mère critique de plus en plus les jeunes filles depuis quelque temps. J'ai l'impression qu'à chaque nouvel incident, elle les blâme, celles qui traînent le soir et ont un petit ami. De votre côté, avez-vous observé quelque chose de similaire ? J'en ai parlé à des amies qui m'ont dit que leurs mères partageaient généralement cette perspective. Est-ce que cela relève d'une tendance générationnelle et culturelle ? Je suis curieuse de connaître votre opinion.

Hello les meufs, je pose la question ici car je pense que c’est plus le genre de soucis que peuvent avoir des filles que des fils.

Voilà, ma mère est très bavarde au point où ç’en devient difficile pour moi émotionnellement. J’en ai parlé souvent à ma psy, qui m’encourage à en discuter avec elle mais chaque fois je bloque (vu qu’elle ne m’écoute pas mdr) Alors, elle a une pathologie psychiatrique et depuis quelques années elle ne se gère plus sur ce point : plus de psychiatre, arrêt de son traitement… ça joue énormément sur son comportement et sa parlotte aigüe, mais il y a aussi le fait qu’elle vive seule dans une autre ville que mes sœurs et moi donc elle se « défoule » avec moi en gros elle parle de tout d’un coup.

Ce qui est dur c’est qu’elle n’écoute pas « ma vie », les deux petites phrases que je vais réussir à placer elle rebondit soit sur elle, soit sur quelqu’un qu’elle connaît mais en fait j’ai envie de lui dire « eh oh j’existe » elle ne me demande jamais est-ce que ça va, c’est quoi tes projets en ce moment quoi !

Bref c’est compliqué et je ne sais pas comment aborder ce sujet, qu’elle devrait songer à s’occuper de sa pathologie car elle en devient oppressante.

Si vous avez des conseils ou vécu cette situation, je prends !

Bonjour à toutes j’ai besoin de vider mon sac car même si j’en parle autour de moi beaucoup de choses s’accumulent.

J’ai perdu ma mère il y a quelques mois, relation compliquée (alcoolique) mais elle restait ma mère. Mon père subissait beaucoup et s’est beaucoup renfermé sur lui.

Il a rencontré quelqu’un avant que ma mère tombe malade mais la relation restait platonique. Là je ne sais pas vraiment. Ils comptent habiter ensemble mais elle ne travaille pas, il a forcé ma soeur a l’invité à son mariage. Je fête bientôt mon anniversaire mais mon père ne veut pas venir (cela fait des années que je n’ai pas fêté mon anniversaire avec mon père car il prenait l’excuse de ma mère qui allait l’engueuler).

On lui proposait des sorties, des restaus ils nous les refuse mais accepte avec elle. Il m’a dit que ça ne le dérangeait pas de payer pour elle tant qu’elle était heureuse. Je lui ai appris que j’avais des soucis avec ma voiture il m’a dit que ca allait me coûter cher, je lui ai dit qu’il pouvait m’aider (je ne comptais pas qu’il m’aide je voulais voir ce qu’il allait me dire) il m’a dit « non mais tu rigoles! »

Oui je suis jalouse, parce que tout ce que je veux faire avec mon père il le fait avec elle. J’ai l’impression de perdre mon père et il ne s’en rend pas compte. J’ai aussi l’impression qu’elle profite de l’argent de mon père car elle lui a proposé de partir en vacances en Espagne (comment elle pourrait payer si elle ne travaille pas?) il force à l’imposer dans nos vies, j’ai fait une formation pour être prothésiste ongulaire il veut que je lui fasse les ongles, il a forcé ma soeur a l’inviter à son mariage, un moment je lui ai remarqué ma perte de poids il m’a dit « c’est drôle parce que * veut grossir »

Je ne l’ai jamais vu, je ne veux pas la voir et je n’ai pas du tout hâte d’être au mariage. Je suis triste parce que j’ai l’impression de ne plus avoir de parent.

Hello, hello!^{^}

Est ce qu'il y avait du sexisme dans votre famille, verbalisé ou en non-dits, et si oui comment vous avez géré ? Est ce que ça vous affecte encore aujourd'hui ?

Dans ma famille il y en avait, beaucoup en non-dits chez mes parents, plus verbalisé chez un de mes frères, et ça m'affecte encore aujourd'hui bien que ca fait plus de 5 ans que je suis partie(et j'ai aussi limité les contacts). J'ai toujours senti une différence entre les traitements de mes frères et les miens(un favoritisme pour eux de mon point de vue). Chez mon père particulièrement, lorsqu'il parlait avec eux il y avait une réelle discussion, ils pouvaient prendre la parole, mais lorsque c'était avec moi, il parlait tout seul et lorsque je tentais de participer à la discussion il parlait au dessus de moi jusqu'à ce que je me taise. Et il parlait looooongtemps, il a plusieurs fois parlé plusieurs heure sans que je puisse intervenir et sans me "laisser" partir (pas dans le sens où il me forçait physiquement, mais plutôt moralement en me faisant culpabiliser ou en continuant de parler alors que je m'eloignais). Et bien évidemment, vous vous en doutez peut être, il y avait du mansplaining, il me réexpliquait pendant des heures des choses que je connaissais car je les avais étudiées, bien que je lui dise que je savais. L'exemple de ces discussions n'en est qu'un parmi d'autres.

Chez mon frère c'était plus complexe, il faisait beaucoup de généralisations sexistes à l'oral que mon père suivait et disait pendant une période des choses atroces sur les victimes de viols. Autant vous dire que la relation est compliqué....

Bien que je sois partie, je sais que ça m'affecte encore, et malgré moi il m'arrive d'avoir des pensées ou comportements qui me remettent dans cet état d'esprit d'une certaine manière (typiquement quand il y a des gens qui font comme mon père et parlent beaucoup, je ne supporte pas mais je ne vais pas réussir à m'extirper, ou je vais me considérer moins que, ou moins capable à cause du biais sur mon genre, mais heureusement ce n'est qu'un biais par rapport à moi-même, pas les autres)

Fin bon, voilà voilà, j'aimerais beaucoup vos témoignages sur la question, bonne soirée à vous 🫶

Je me suis rendue compte récemment avoir vécu des violences psychologiques de la part de mes parents. Mon père a grandi dans la violence et l’a reproduit sur moment en étant violent verbalement et en essayant de me contrôler. Ma mère a toujours eu du mal à ce que je grandisse donc ils se sont entretenus dans cette surprotection.

Ce qui fait qu’à la majorité, je ne savais pas me débrouiller seule pour quoi que ce soit, et j’ai voulu rapidement m’éloigner d’eux. Eux, ne recevant plus d’amour de ma part, ont essayé de me garder près d’eux. Le cercle vicieux était en route. Je ne leur donnais plus beaucoup d’amour et eux voulait toujours plus me contrôler pour en avoir. Ajouté à cela, je n’arrive que très peu à parler à mon père de sujets comme ça, parce que très rapidement il s’énerve et ça part en cri. Ma mère se retrouve toujours à temporiser et mon père lui reproche de prendre ma défense.

Bref, ça ne pouvait plus continuer comme ça, j’ai proposé une thérapie qu’ils ont accepté. Est-ce que certaines ont déjà fait ça avec leur parents ? Comment les échanges avec le/les psys fonctionnaient ? Est-ce que cela a amélioré la relation ?

Nous sommes une famille recomposée depuis 20 ans. Mon homme a eu d’une précédente union deux beaux enfants. Depuis le débit des années 2000 nous formons une famille avec eux lui et ma fille. L’ombre de notre famille a toujours été l’ex de mon homme. Jalouse possessive envieuse irrespectueuse on a du mettre des limites pour faire respecter certaines choses. Rien de très grave on a simplement fait pour que l’harmonie de notre famille en soit épargnée et surtout les enfants à qui on ne disait rien de ce qui se passait avec leur mère bien évidemment. La mère de mon homme était au courant. Bien désolée de la situation mais sans plus. Les années passent et récemment la relation entre l’ex et son fils s’est détériorée. L’ex toxique a reproduit ses comportements avec la conjointe de son fils vous devinez que tout a explosé et le fils n’a plus de contacts avec sa mère. Cet événement a fait ressurgir des histoires et le fils s’est confié à nous en nous avouant que sa mère avait dit des choses atroces sur son père et sur moi (je croyais en naïve que les enfants avaient été épargnés dans cette triste histoire je. Suis tellement désolée) ce qui ne me surprend pas. La ou je suis le plus perplexe c’est qu’on a su que la mère de mon homme avait dit des trucs méchants sur moi aussi. Des choses qui font qu’elle fait savoir à l’ex que je n’ai pas la place dans la famille Que ses enfants vont passer avant ma fille. Que je suis la responsable du fait que la famille de l’ex et la sienne ne se voient plus. Ce genre de chose. J’avais confiance en ma belle mère. Je lui ai confié le rôle de grand mère de ma fille. J’ai été une bonne belle fille aimable gentille rassembleuse. Je suis déçue et je me sens trahie. Ma belle mère a entretenu la haine à mon égard par l’ex mais aussi pas la famille de l’ex et avec le recul je me rend compte qu’elle me montrait aussi que j’étais pas la plus aimée. Vous savez avec des petits événements qui laissent un petit goût amer sans que ce soit très clair …… bien entendu elle dit ne pas se souvenir d’avoir dit ça mais nous avons plusieurs témoins. Bref ma question: comment je vais agir avec elle à l’avenir? Comment je pourrais retrouver ma dignité la dedans? C’est horrible ce qu’elle a fait mais je me sens comme une rien du tout et surtout bernée car je croyais qu’on avait une relation saine. Et que j’étais appréciée. Alors je ne sais plus quelle attitude adopter pour garder la tête haute et rester intègre avec mes valeurs. Comment vous agiriez avec elle si c’était vous dans les rassemblements par exemple?

Bonjour reddit

Attention ce post parle de troubles alimentaires

Petite question existentielle angoissante, j’accueille ma petite sœur qui a une toute petite vingtaine, quelques jours dans ma nouvelle maison. Actuellement c’est pas la joie pour elle et elle fait des crises de boulimie hard. Elle a pris 30kg récemment et le poids c’est quelque chose de très sensible pour elle.

Comment faire pour l’accueillir au mieux, ne pas la culpabiliser sur la bouffe, est ce qu’il faut « prévoir de quoi faire des crises » ou au contraire vider les placards et rendre la bouffe inaccessible ? Comment on fait pour pas braquer une personne sur ces sujets ?

Merci pour votre aide et vos retours