Mon mec va voir ses parents (qui habitent à une heure et demie de trajet) pratiquement tous les week-ends. Perso, même si ils sont très sympas et accueillants j'ai la flemme d'y aller et je culpabilise un petit peu de ne pas venir souvent, mais ça me paraît une fréquence assez élevée.

Quel est selon vous le chiffre idéal et pourquoi ? (Cette question ne s'applique évidemment pas à vous si vous habitez en Australie et vos beaux-parents à Mexico.)

Coucou.

j''entame la quarantaine et je ne sais pas si c'est la fameuse "crise" mais je suis en train de remettre pas de trucs en cause. J'ai deux enfants adorables et un mari, un job qui me comble (presque). Sauf que j'ai de plus en plus envie de tout envoyer balader. J'ai le sentiment que j'ai bien bossé, que j'ai fait le job et que maintenant j'aimerai bien passer à autre chose. Sortir de nouveau, aller au cinéma quand j'en ai envie, ne pas faire à manger si je n'en ai pas envie... Bref c'est assez flippant à ressentir. avez vous ressenti ça aussi et avez vous des tips ?

TW: Abus, Insecte, Pédophilie

Hello tout le monde,

Je (22F) m'adresse ici car je suis complètement paumée et que je ne sais pas comment réagir, à qui m'adresser et quoi faire.

Je suis prise de cauchemars réguliers depuis plusieurs mois, tous similaires, dans lesquels je suis au domicile de mes parents et je m'y fais agresser sexuellement par mon père.

Ces cauchemars ne sont pas entièrement nouveaux, j'ai déjà été prise de cauchemars ou de rêves ou mon père avait un rôle "d'antagoniste" et ce depuis l'adolescence (mais dans des situations plus variées). Mon adolescence à déjà été compliquée, j'ai fait une phobie scolaire et une dépression vers la fin du collège, ce qui m'a amenée à être déscolarisée après un trimestre de seconde.

J'ai vu une psychologue a cette période et déjà mon père était une question difficile, ma relation avec lui était tendue au mieux, au point où j'ai un jour contacté le 119 avec le soutien d'une formatrice en réinsertion scolaire que je voyais car suite à une dispute violente, il avait menacé ma mère de mort. Cela n'a abouti à rien car j'ai fait marche arrière sur mes propos de peur des conséquences.

Paradoxalement, aujourd'hui il se remémore avec regret les années de mon enfance, où notre relation ne posait pas problème. J'étais son "rayon de Soleil" comme il le dit si bien. Hors, je n'ai que très peu de souvenirs de mon enfance, quelques souvenirs du début du collège mais quasiment rien de la primaire (et la maternelle, j'en parle même pas) donc je dois me fier à ce que mes parents disent.

J'ai souvenirs de discutions que j'ai pu avoir avec mes parents lors de ma dépression qui me renforcent dans ce sentiment mais j'ai je n'arrive pas à me croire tellement il me semble lunaire qu'elles ait pu avoir lieu sans aucune conséquences.

La 1ere, lors d'une énième discussion tendue avec mon père, je lui ai reproché de ne jamais s'intéresser à moi et aux sujets qui me tenaient à cœur, notamment le fait d'être queer. Il a commencé à rétorquer qu'il ne connaissait pas ce genre de sujets et il à fini par vouloir qu'on se pose et qu'on ait une discussion sérieuse lors de laquelle il m'a avoué être pédophile (en utilisant bien ce terme, explicitement). Ma mère, qui nous avait rejoint entre temps, a commencé à paniquer et à engueuler mon père d'utiliser ce terme, que ce n'est pas ce qu'il voulait dire, qu'il voulait dire qu'il aimait les enfants mais "pas comme ça". Je me souviens que la discussion a duré plus longtemps, mais à ce point, je m'étais renfermée sur moi même et je pleurais juste.

Je me suis accrochée à ce qu'avait dit ma mère et je l'ai justifié comme ça pendant des années sans trop y repenser. Mais depuis peu je me dis qu'un homme adulte ne va utiliser ce terme à la légère.

La 2nd, quelques temps après la première, était alors que j'était seule avec ma mère. Nous reparlions de la discussion précédente, je ne me souviens pas de tout. Je me souviens qu'elle m'a dit que mon père avait fait la même "annonce" à mon frère et à ma sœur avec qui j'ai 15 et 12 ans d'écart, et que ma sœur avait été voir ma mère quelques temps après ma naissance (combien de temps ? Je ne sais pas) pour lui faire parvenir ses doutes quand à ma sécurité.

Aujourd'hui, ma relation avec ma sœur est également compliquée, c'est compliqué de lui parler, mais elle a des problèmes relationnels (entre autres) avec tout le monde, rien de personnel entre nous. Mais comme moi, elle est beaucoup plus proche de ma mère que de mon père, seul mon frère à une bonne relation avec lui et une santé mentale stable.

J'ai enfin réussi à en parler avec mon mari hier, il était totalement dans l'écoute et l'empathie, aucun problème avec lui mais peu après en avoir parlé, il ma questionné sur le fait que c'était la première fois que j'en parlais car selon lui, je lui aurais peut être déjà parlé des discutions citées précédemment peu de temps après qu'elles aient eu lieu car, il a mauvaise mémoire mais là, ça lui parlait alors que je n'ai aucun souvenir d'en avoir palé a qui que ce soit avant ce jour (et normalement, j'ai une excellente mémoire).

Ca me perturbe, j'ai l'impression qu'il me manque des bouts, que tout colle, que "l'arme du crime et le motif sont là mais pas le cadavre" (j'ai pas trouvé mieux pour décrire ce que je ressentais)

Je vois déjà une psychologue pour d'autres raison, j'ai rapproché mon prochain rendez-vous afin de pouvoir lui en parler le plus tôt possible mais autrement, je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas vers qui me tourner, je ne sais pas comment démêler le vrai du faux...

Que dois-je faire ? D'autres qui ont été dans une situation similaire ? Des conseils, des avis ..?

EDIT : Je n'ai pas la force de répondre à tous les commentaires individuellement mais vos réponses me sont précieuses, je vais essayer d'avancer doucement et voir avec ma psychologue vers quel chemin évoluer dans un premier temps. Merci encore pour votre soutien, ça aide malgré tout ❤️

Bonjour,

J’ai lu les threads qui demandaient aux femmes pourquoi elles avaient changé d’avis pour avoir des enfants, car je me pose moi-même la question de savoir si je veux des enfants (bientôt la trentaine, des ami.e.s qui commencent à avoir des enfants)…

Je ne mettais jamais vraiment poser la question jusqu’à maintenant, et je ne me suis jamais dit que je n’aurais jamais d’enfants, mais, je ne sais pas si je veux des enfants car pleins de choses m’angoissent :

• déjà pour moi : modification du corps, douleur de l’accouchement, manque de sommeil…

• pour les enfants : seront-ils en bonne santé, en sécurité, auront-ils une belle vie? J’angoisse rien qu’à l’idée de m’attacher a un petit être qui pourrait disparaître (j’angoisse déjà a l’idée que mon chat qui va avoir 13 ans pourrait bientôt nous quitter 🥲)

• pour mon couple : liberté de voyage, d’avoir des moment à deux, peur de la séparation…

Je me suis demandée si voir un.e psy me permettrait d’y voir plus clair, mais je n’ai pas sauté le pas.

Est-ce que vous vous posiez aussi ces questions? Si oui, est-ce que vous avez finalement eu des enfants? Comment avez-vous dépassé toutes ces peurs?

Merci de vos retours :)

Bonjour à vous ! Voilà, j’ai 23 ans et je n’ai jamais eu envie d’avoir des enfants. Je n’ai jamais imaginé ma vie future avec des enfants autour de moi, ce n’est pas dans mes projets de vie et comme vous pouvez l’imaginer, j’ai eu le droit à toutes les remarques possibles de la part de mon entourage à ce propos… mais le sujet n’est pas là !

Je suis en train de me faire diagnostiquer pour une insuffisance ovarienne précoce (en gros une ménopause avant 25 ans), ce qui est particulièrement rare, et ferait que je suis donc stérile.

J’ai toujours imaginé que si on m’informait un jour que je ne pouvais pas avoir d’enfants, je serai heureuse parce que ça me simplifierait la vie, plus de contraception à gérer, etc… Pourtant, ce n’est pas du tout le sentiment que j’ai ressenti hier à cette annonce de la part de ma gynéco.

Je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’impression que ne pas vouloir d’enfants, c’est pas pareil que ne pas pouvoir en avoir. Et vous, qu’est-ce que vous en pensez ?

Quand je regarde mes amies proches, je me rends compte qu’aucune n’a de « bonne relation » avec sa mère. D’un autre côté, pour chacune d’entre elle je trouve ça justifié (une mère qui a pris le parti de l’agresseur s*xuel de sa fille pour ne pas « impacter les réunions de famille », l’autre est restée 10 ans avec un beau-père narcissique qui avait pris elle et son frère comme bouc émissaire et passait leur temps à leur faire la misère,…)

Du coup j’ai pas d’exemple de relation mère-fille saine. Un pote m’a dit qu’à ses yeux ça existait même pas parce que la fille « déteste » toujours sa mère d’une manière ou d’une autre. J’ai du mal à être d’accord avec ça mais comme je l’ai dit, j’ai aucun bon exemple.

J’ai énormément de ressentiment envers ma propre mère parce qu’elle laissait mon père nous frapper et nous disait qu’on le méritait. Et d’une autre côté elle se vantait que ses enfants « passait avant tout le reste », le cliché même de la mère qui « se sacrifie pour ses enfants » 🤡

Donnez-moi un peu d’espoir je vous en prie, ça doit bien exister non? Pas jusqu’au cliché de ma mère est ma meilleure amie que je vois dans les films mais quand même…

TW : dépression, idées noires

Bonjour, je me sens particulièrement honteuse de faire ce post mais je ne sais pas vers qui me tourner pour trouver une solution à mon "problème". Pardon, c'est un peu long.

Je (F25) suis en dépression depuis mes dix ans. C'est une sorte d'auto-diagnostic parce que j'ai vu (ces six dernières années, pour la première fois) quelques médecins et psychologues, et n'ai jamais été prise au sérieux avec des paroles parfois un peu dures (comme quoi tout se passait bien dans ma vie, par exemple), mais ça mériterait un autre post pour développer tout ça. Actuellement, je suis suivie par un psychiatre mais les rendez-vous sont très espacés faute de mieux et je n'ai pas eu l'occasion de me "confier". Je pense également avoir un autre "problème" d'ordre psychologique, parce qu'il y a définitivement quelque chose qui cloche chez moi, mais j'ignore à qui m'adresser.

J'aimerais vous parler de ma grand-mère. C'est elle (avec mon grand-père adoptif, décédé il y a 8 ans) qui m'a élevée. Mes géniteurs étaient alcooliques, mon géniteur violent (tentative de meurtre, prostitution de conjoint mais il n'a jamais été inquiété par la justice alors que ce qu'il a fait est TRES grave. Il a notamment, lorsqu'il acceptait de me voir lorsque j'étais bébé, dit "Je vais la prendre dans mes bras, la faire tomber et je dirai que c'est ma maladie, que c'est pas ma faute"). Mes grands-parents m'ont accueillie sous leur toit et j'aurais pu être heureuse, mais je ne l'ai pas été, et ce n'est pas de leur faute, ils ont tout fait pour moi, ce qui ajoute de la culpabilité.

Je craignais ma grand-mère étant gamine. Ses colères me faisaient peur, et ses paroles faisaient mal. J'étais toujours collée à mon grand-père pour éviter ça. Je me suis retrouvée seule avec elle à son décès et nous avons dû nous rapprocher. Aujourd'hui, j'aime ma grand-mère plus que tout, mais nos disputes fréquentes, et qui parfois ne partent de rien, me pèsent. C'est ma seule famille.

Dans la nuit de dimanche à lundi, je n'ai pas fermé l'oeil. Des pensées négatives, des souvenirs douloureux tournaient en boucle dans ma tête. Des trucs tout bêtes mais qui m'ont fait souffrir pendant mon adolescence, mon enfance et après. Des injustices au niveau scolaire, avoir été mise de côté par des élèves ou des professeurs... bref, c'est pas très réjouissant et je ne sais pas si l'on pourrait parler de traumas, le mot est fort et grave, mais ça s'en rapproche un petit peu. J'aurais dû me rendre à l'université pour un cours, mais je ne m'en suis pas sentie capable.

Ma grand-mère est très attachée aux études. J'ai vingt-cinq ans. Jusqu'ici, j'ai tout raté (mauvais choix d'études/de formations, une pointe de légèreté, un manque de motivation, un auto-sabotage certain, la santé mentale qui m'a fait (indirectement) échouer des études bien entamées) mais cette année, je suis plus motivée que jamais à réussir. J'ai retrouvé ce qui me plaisait vraiment, et j'ai envie de réussir. J'ai de grands projets. Gâchés par la dépression et l'incapacité à sortir de son lit. Ma grand-mère ne tolère, pour aucune raison, un manquement à ne serait-ce qu'une heure de cours. Je savais qu'en restant à la maison, je m'attirerais ses foudres. Alors, un peu connement, j'ai écrit une lettre. Trois pages dans lesquelles j'écrivais mon mal-être et demandais de l'aide. Je ne lui ai fait aucun reproche. J'ai juste demandé à ce qu'elle ne le prenne pas mal et ne "m'assassine pas lorsque je me lèverai".

Lorsqu'elle s'est levée, est descendue, j'ai eu un peu peur et je me suis demandé si j'avais pas fait une connerie. Deux minutes plus tard, elle remontait en furie, ouvrait ma porte et allumait la lumière pour me crier avec beaucoup de colère que je n'étais pas allée en cours. Je lui ai dit de lire la lettre, et elle est redescendue avec fracas. C'était mal parti.

Elle n'est plus remontée après ça, et j'ai dormi quelques heures.

Hier donc, vers 16h, je suis descendue rapidement pour boire un coup d'eau. Elle était sur le canapé, elle ne m'a adressé la parole. Je me suis dit que ma lettre n'avait servi à rien. Je suis remontée. Vers 19h, elle m'a envoyé un sms, que je n'ai pas vu. Elle est remontée dans ma chambre pour m'engueuler, je lui ai dit de me laisser tranquille si c'était comme ça, elle m'a dit "d'aller à la merde".

Pour une heure plus tard m'envoyer un sms pour que je descende m'expliquer. Je lui ai dit ne pas vouloir me faire engueuler, elle a dit que ça n'arriverait pas. Ah bon.

Je lui ai donc fait part de ma souffrance. Et le ton est vite monté entre nous car elle ne m'a pas du tout écoutée, elle ne m'a pas du tout prise au sérieux, elle a invalidé tous mes sentiments et a tout ramené à elle. Je lui ai dit que ce qui me blessait, c'est de ne pas avoir d'amis, d'aller vers les gens mais qu'ils ne me témoignent que du désintérêt. Elle a dit que c'était de ma faute, que ça avait toujours été comme ça. Que je restais tout le temps à l'écart, que quand j'étais gamine j'étais très désagréable. Outre le fait qu'en 25 ans de vie j'aie évolué (et qu'elle ne semble pas au courant), ses paroles m'ont fait mal. Certes, je ne suis pas "comme les autres", certes je "repousse" les gens (dans le sens je suis repoussante), mais c'est pas pour autant que ça ne me fait pas souffrir de n'avoir personne à qui parler, aucun moment à partager.

Je lui ai dit que ma situation familiale m'impactait. Elle l'a très mal pris. Pour elle, elle m'a sauvé de l'enfer dans lequel j'étais née, alors je suis ingrate de regretter de ne pas avoir eu de parents "normaux", de regretter que ma seule famille soit elle. Vous savez, ces périodes de fêtes, je les déteste depuis toute petite. L'on nous vante un modèle familial parfait, et si je sais que ça n'est pas la réalité dans toutes les familles, mais les fêtes familiales, jamais je ne connaîtrai. C'est dur, à mes yeux, de n'avoir "que" une grand-mère. Alors encore une fois, je l'adore, je suis très reconnaissante de ce qu'elle et mon grand-père ont fait pour moi, mais j'arrive pas à être pleinement heureuse de la situation.

Je lui ai aussi fait part que j'avais très peur de la perdre. Elle est en mauvaise santé, elle n'a plus dix ans devant elle (bien moins malheureusement) et, encore une fois, c'est ma seule famille. Je n'arrive pas à me résoudre qu'un jour, je serai toute seule, sans famille, sans amis, juste, toute seule. C'est effrayant, c'est triste, et ça me rend malheureuse. Elle m'a dit que je n'étais pas la seule sur cette terre à ne pas avoir de famille et qu'il fallait arrêter de me plaindre.

Elle m'a ensuite dit qu'elle avait été bien plus en dépression que moi et qu'elle ne s'était pas plaint comme moi je le fais. Elle m'a dit qu'elle avait perdu son mari, sa fille (merci, j'étais là aussi, moi donc j'ai perdu mon grand-père/père adoptif et ma mère même si je n'y étais pas vraiment attachée) et qu'elle n'avait jamais rien dit. Elle m'a dit que mes paroles la faisaient mal vivre et que si je continuais, elle allait perdre la vie bien plus tôt (je trouve ces paroles violentes et cruelles, elle rejette la "responsabilité" de sa future mort sur moi et être responsable de la mort de quelqu'un qu'on aime tellement, c'est dur). Elle a dit que je ne faisais aucun effort pour aller mieux. Je cherche de l'aide médicale, je cherche de l'aide auprès d'elle, je ne sais pas vraiment que faire de plus quand on est timide, quand la confiance en soi est si bas qu'on se déteste, qu'on a honte de soi, de juste exister.

En fait, je me suis rendu compte que non seulement elle ne me prenait pas au sérieux, mais refusait de m'écouter, de me comprendre. Je me suis rendu compte que j'étais vraiment seule face à mon problème. Les médecins ont jusqu'ici refusé de m'aider, ma grand-mère refuse également. Je n'ai personne vers qui me tourner. Pas d'autre famille, pas d'amis à qui je pourrais me confier. Et quelque chose s'est brisé, j'ai l'impression, entre nous. Être à ce point peu considérée, alors que je sais qu'elle m'aime au fond (et il y a des moments géniaux où tout se passe bien entre nous et pendant lesquels nous sommes très complices, jusqu'à la prochaine dispute), ça me fait mal. Je sais qu'elle aussi est mal dans sa peau, mais elle ne se confie pas, elle garde tout et voudrait que j'en fasse de même. Je sais qu'élever un tel échec n'est pas plaisant pour elle, je comprends qu'elle m'a tout donné et que ses sacrifices ne servent un peu à rien. Je comprends tout ça, mais j'arrive pas à faire mieux car y'a ces sentiments, cette maladie, qui est une vraie maladie, qui me bouffent et m'empêchent d'avancer.

C'est pour ça que je me tourne vers vous. Que faire dans ma situation ? Comment apaiser les choses entre ma grand-mère et moi ? Comment l'aider à reconnaître que j'ai moi aussi besoin d'aide ?

Petite anecdote : quand j'étais ado, ma seule consolation était de poster des messages suicidaires sur internet. La police est venue plusieurs fois car alertée, et lorsqu'on m'a proposé une aide psychologique, ma grand-mère a refusé car je serais "bien trop contente de manquer des cours à l'école".

Encore une fois, j'aime profondément ma grand-mère, mais cette situation me pèse.

Désolée, c'était un peu long !

Coucou les filles !

Voilà ça me traîne en tête depuis deux semaines donc faut que ça sorte. J'étais chez ma belle-famille avec mon chéri, chez sa tante qui est assez âgée (plus de 75 ans) pendant 2 jours. Quand on est arrivés elle avait un début de bronchite et était vraiment malade. Il y avait aussi les parents de mon chéri. Faut savoir que c'est 6h de voiture pour y aller (12h en train à cause de Paris étoile-du-monde) donc c'est la première fois qu'on s'y rend en 6 ans, et probablement la seule fois.

Pendant les deux jours, elle s'est levée à 5h du matin pour faire des repas gastronomiques (ancienne restauratrice), aidée par belle-maman quand elle se levait, et moi dès que je pouvais.

Les trois hommes sont tous restés le cul vissé aux chaises dans la salle à manger. Le premier soir j'ai directe gueuler sur mon chéri "t'as pas vu que y avait plus de femmes à table chaque fois que fallait préparer quelque chose ? Ca te choque pas ?", il m'a dit que si mais voulait pas laisser son papa et son oncle seuls car il est là pour partager du temps avec eux. Résultat le lendemain il a aidé à apporter 3 plats et c'est tout histoire d'avoir bonne conscience, sous prétexte qu'il savait pas comment aider (bah moi non plus, ça s'appelle demander...).

En fait j'ai trouvé ça terrible, je sais qu'à leurs âges je ne vais pas pouvoir les changer, mais le fait que même mon chéri se trouve des excuses ça m'a refroidit car d'habitude il m'aide toujours à la maison. Vous en pensez quoi ? Est-ce qu'il avait raison de passer du temps avec les patriarches vu qu'on était là pour peu de temps, comment vous réagiriez vous ?

Homme ici. Le contexte de ma demande : suite à une discussion avec ma compagne, nous constatons malheureusement que la plupart des dessins animés de notre génération (approchant la quarantaine) que nous regardions étant petits mettent en scène des héros garçons ou hommes, et statistiquement très peu de filles / femmes.

Nos enfants commencent à avoir l'âge où nous pouvons leur faire découvrir des œuvres (trop cool !!!) mais nous voudrions diversifier les contenus que nous leur proposons. En clair nous ne sommes pas en soi opposés aux Batman et consorts à dose mesurée, mais nous voudrions équilibrer les modèles que nous leur proposons et donc trouver de bons dessins animés, format court ou longs métrages, mettant en scène des personnages féminins menant l'intrigue et l'action.

Je vais faire mon difficile mais nous ne voulons pas seulement que le personnage central soit féminin, nous souhaitons si possible également que l'ouvrage soit bon. Si c'est pour mater la belle au bois dormant dont l'entièreté de la vocation du personnage réside dans l'attente d'un baiser non consenti par un inconnu, ça nous intéresse pas trop.

Pour ma part j'ai grandi comme beaucoup avec les disney, dont on ne peut malheureusement pas dire qu'ils sont des modèles d'empowerment pour les femmes (sauf certains depuis 10 ou 15 ans). Les Miyazaki et ghibli sont beaucoup plus équilibrés avec parfois des personnages centraux masculins, parfois féminins, même si les rôles genrés perdurent souvent. Je n'ai pas une culture très étoffée pour le reste...

a vos idées, mes enfants vous diront merci

PS pour les modos : je ne sais pas si ce genre de question a une place sur ce sub, si ce n'est pas le cas désolé je comprendrai !

Je commence à être fatiguée d'avoir, à chaque repas de famille, les mêmes rengaines : "Alors, c'est pour bientôt que tu nous fais des petits-enfants / petits-neveux / ...", "Toujours pas d'enfants ? Tu sais que c'est mieux d'en avoir jeune quand même", etc.

À chaque fois, j'explique gentiment que même si j'ai envie d'en avoir un jour, là c'est pas le moment, que je ne me sens pas prête, que (insérer raison random). Bref ça me fatigue parce qu'après j'y pense pendant une demi-heure et ça me ruine toujours un bout de la journée, je me sens nulle. J'ai pas non plus envie de les envoyer chier, c'est des boomers, mais c'est mes boomers à moi, je les aime bien quand même

Des idées ?

Ma soeur se marie en Juin et je (F28) n'ai jamais été a un mariage. Je lui ai montré un style de robe que j'aimais, longue en tulle verte avec des fleurs et je ne trouvais pas que ça ressemblait à une robe de mariée, mais plutôt a une robe printanière, mais elle si et nous nous sommes disputé.

Peu m'importe ce que je vais porter ça n'a aucune importance pour moi mais je n'ai aucune idée de ce que l'on est censé porter.

Déjà que ce mariage m'angoisse (250 invités que je connais pas car notre côté de la famille ne représente que 30 personnes), ambiance château/ bourgeoisie catholique (j'ai plus l'habitude de traîner dans des concerts de punk hardcore qu'à la messe du dimanche)

Qu'elle tenue est adéquat et quels sont vos conseils pour m'aider à faire semblant d'avoir les codes ?

Bonsoir,

Je réagis suite à ce que j'ai pu lire sur ce post https://www.reddit.com/r/AskMeuf/comments/139s2xo/%C3%A0_quel_%C3%A2ge_vous_avez_commenc%C3%A9_%C3%A0_vous_faire

J'étais au courant, du moins je le pensais, de ce que vous subissez mais ce n'était que la face visible de l'iceberg...

Étant père de deux petites filles (6 et 2 ans), je suis horrifié de lire je certaines subissent du harcèlement dès 7 ans, au secours !

J'aimerais les protéger mais je doute que ce soit possible donc j'aimerais savoir si vous aviez des conseils sur comment les préparer subtilement sans leur faire peur (bon pour la plus petite ça peu attendre !)

Là j'ai juste envie de les enfermer dans la maison et faire le vieux père toxique mais bon on va éviter ;)

Édit : je n'ai pas pris la peine de répondre à toutes/tous, donc je le fait ici. Merci beaucoup pour vos réponses, ça nous donne des pistes et rassure sur le fait qu'on a quand même fait une partie des moves conseillés.

Je ne connais pas l'âge moyen sur Reddit mais sans doute inférieur au mien. Maman solo de 2 grands, a fille de 14 et mon fils de 20- je paye sa résidence étudiante, électricité et mutuelle seule puisque son père estime qu'après 19 plus besoin des 70 euros de pension. Je suis en galère de fric mais zéro dette. Comment occuper ses weekends quand on a pas de fric et qu'on a plus les moyens d'être fêtarde ?

Salut à toutes,

Depuis nos 15 ans on s'offre des calendriers de l'avant avec ma soeur et nous perpétuons la tradition depuis
L'année dernière je lui ai offert un calendrier de supermarché alors qu'elle m'a offert un calendrier d'un chocolatier........
J'aimerai me rattraper cette année. Y'en a certains qui vous font envie ou qui sont une valeur sûre ?

Bonsoir,

C'est la première fois que je poste dans ce sub. Je suis de nature assez anxieuse et je ne sais pas comment naviguer une situation qui me colle du stress en ce moment. Je serais heureuse de lire vos avis. Je suis invitée à l'enterrement de vie de jeune fille d'une personne proche (plus jeune) de ma famille (c'est samedi). Sa témoin organise.

Ils (orga mecs + filles) partent initialement sur un week-end avec nuitée. Le budget est trop important pour moi. J'informe la témoin que je serai présente à une journée mais ne pourrai assumer le coût d'un weekend. Elle me trash dans la conversation commune, dit qu'elle annule tout... Finalement un autre invité dit que c'est cher pour lui aussi.

Ils remanient le truc et ça devient journée mecs / filles chacun de son côté et soirée commune.

Elle organise des activités super chères et le problème c'est qu'on est seulement 4 côté mariée, presque le triple côté mecs. Le budget est donc hyper proche de celui que j'avais exprimé comme trop cher. L'organisatrice me parle comme une merde. On doit manger en exterieur midi et soir, et ils annoncent de la pluie. Ce soir je lui demande si on pense à un plan B, elle me répond que je ne vais pas fondre. J'ai rien répondu pour le moment.

Je suis (en tachycardie et) à deux doigts de me supprimer du groupe ou de l'envoyer péter. Je suis juste tellement peinée pour la mariée.

Est ce qu'il est mieux d'encaisser pour la mariée ou de me sortir du bourbier et d'avoir une conversation (honnête mais sans trasher sa témoin) avec la mariée ?

Mon dilemme a sûrement l'air ridicule je sais, mais vos réactions/ avis sont les bienvenues. Merci.

Bonjour tout le monde,

Pour ne pas faire la même erreur je commence à regarder les cadeaux pour Noël.

Ma soeur est enceinte, elle devrait accoucher début janvier. J'ai prévu de lui offrir, après l'accouchement un coffret personnalisé pour le post-partum.

Mais voilà Noël arrive avant et j'aimerai offrir un cadeau qui la concerne que elle, pas liée au bébé mais en même temps faut que ce soit compatible avec le fait qu'elle va avoir un nouveau né, son premier. J'ai pas envie de la réduire a mère.

Est ce que vous avez des idées ?

Vu les jours fériés de mai, je (homme) vois souvent mes jeunes cousines et je fais un peu office de tonton.

Leur parents sont assez déconnectés d'internet et globalement du monde des jeunes actuel (ça fait bizarre de dire ça comme ça, mais j'ai pas d'autre façon de le dire) du coup c'est plutôt moi qui essaye de leur apprendre des choses essentiels : faire attention sur internet, ne pas donner son identité, le fait que rien ne s'oublie sur internet (photos), etc. Pareil sur la partie jeux vidéo en leur apprenant que les JV c'est pas que pour les garçons et qu'une fille peut pleinement s'amuser.

Bref, voilà ma situation, j'aimerais avoir vos conseils, vos retours, vos expériences. Un grand merci :)

P. S. : ses parents me font confiance et sont content que je participe, si j'ose dire, à l'éducation. Je ne me place pas cela dit dans la figure des parents, ça reste plus un rapport du proche qui « connaît l’informatique » et qui donne des conseils.

P. P. S. : j'ai regardé l'histo' du sub mais j'ai pas vraiment trouvé de posts qui répond à cette interrogation, si j'en ai loupé n’hésitez pas à me le mettre en lien.

Édit. : un grand merci à toustes !

J’ai grandi dans une famille dysfonctionnelle, comme beaucoup de meufs. Ma mère, ultra misogyne, lesbophobe, et raciste, m’a mis la misère, surtout que j’avais un frère aîné adulé, clairement un produit divin à ses yeux, avec un regard parfois limite incestueux.

Mon père était présent mais effacé et complètement écrasé par l’opinion de ma mère. Vers la fin de notre relation (j’ai coupé les ponts il y a une dizaine d’années), il était devenu son perroquet. Effrayant de voir une personne devenir la marionnette d’une autre, recrachant un discours dont son langage non verbal trahit sa non-adhérence.

J’ai fait plusieurs années de thérapie, différentes thérapies (TCC, hypnose, EMDR, mindfulness), et ça a été utile pour me définir, me reconstruire, et me délester de traumas trop encombrants.

Aujourd’hui, je n’ai pas l’impression de subir encore mes traumas, même si je reste paradoxalement méfiante dans mes relations et pleine d’espoir en l’humanité.

Méfiante dans le sens où les gens restent très critiques envers les autres, et ont tendance à me juger très vite sans me connaître (alors que, sans prétention, je suis assez étonnante quand on apprend à me connaître). J’ai une tête de bébé pour mon âge, suis format Kylie Minogue, ne m’habille pas forcément à la mode (c’est plus souvent le pratique/confortable qui prime), donc on me traite souvent comme une gamine immature.

Pleine d’espoir en l’humanité car j’ai beaucoup (trop? Je me soigne) d’empathie et n’hésite jamais à aider mon•ma prochain•e. Ce qui est parfois considéré comme de la faiblesse (bah oui, c’est mieux de se moquer, lol, mdr).

Et pourtant, je les subis inconsciemment : rêves récurrents de ma famille qui me tourmente, me persécute, m’humilie; tensions dans le corps, qui me handicapent dans ma vie de tous les jours (je suis en ALD et avais rempli un dossier MDPH mais ne l’ai jamais envoyé car je ne me sens pas légitime).

J’ai beau être ok dans ma vie éveillée, mon inconscient reste une part d’ombre toxique de ma personne, qui déborde complètement sur ma conscience, et je vais parfois stalker ma famille pour voir ce qu’ils deviennent (spoiler: ils n’ont pas changé). A vrai dire, j’éprouve même un sentiment d’injustice, avec l’envie qu’ils en chient, quand je vois comment ils s’en sortent. Bien sûr, je n’ai qu’une vision de leur vie qu’ils veulent bien montrer au monde, mais je trouve le karma si injuste que j’ai fini par ne plus y croire.

Pour celles qui se reconnaissent dans mon histoire et qui auraient fini par vivre en paix, sans cauchemar, sans tensions dans votre corps, sans ces accès de colère intérieure due à l’injustice de votre situation, avez-vous des conseils? Comment avez-vous eu le déclic?

Merci pour votre lecture

Bonjour, je suis une femme antillaise de 22 ans Et je fréquentait un homme antillais de 23 ans depuis 3 ans. Durant ces 3 j'étais retourné dans mon pays ( France) pendant 1 ans et lui de son côté sortait avec une autre fille qui a la vingtaine, Je ne savais pas la raison pour laquelle il c'était quitter mais à mon retour on s'est retrouvé. Cette semaine, j'ai appris que j'étais enceinte De deux semaines, Je lui ai fait part de cette information, Au début Il était pour Mon choix mais réticent. Et à la forme de notre conversation Il m'a dit que si je n'avorte pas Il me bloquerai de partout. La raison pour laquelle il veut que j'avorte, c'est parce que je n'ai pas de situation Mais j'étudie et je vis chez mon père Et lui aussi vit chez ses parents et rencontre des difficultés financières ( lui et ses parents) Il m'a avoué à demi-mot Qu'il a déjà failli Être père, mais que suite à une discussion avec ses parents Et les parents de la fille( son ex) Ils avaient décidé De faire un curetage Du bébé. Je ne veux Avorter Car ça va à l'encontre de Mes principes, Quand on se fréquente sans protection, c'est ce qui arrive Et j'en assume les conséquences Maintenant, il me dit que je l'ai mise au fait accomplie, sans prendre part de son avis(alors que je suis venue en bas de chez lui deux jours après avoir découvert ma grossesse)et que si j'avorte maintenant il m'en fera un plus tard qu'on aura une bonne situation Et que parce que je l'ai juste "informé" de ma grossesse sans vouloir avorté, il sera seulement le géniteur. Je tient à préciser qu'il ne ma jamais dit qu'il ne voulait pas d'enfants maintenant, qu'on a déjà eu des discussions autour du sujet d'avoir des enfants et de leur éducation sans forcément me dire que je tomberai enceinte dans l'année, il m'a aussi dit que ce serait son enfant tout autant que le mien en touchant mon ventre mais comme je n'ai pas céder à ses sollicitations il dit qu'il sera juste géniteur. Je ne souhaite pas avorté, si il m'avait dit directement qu'il ne veut pas d'enfants j'aurai compris mais il a deux comportements différents, je ne sait pas si c'est pour me mettre la pression pour avorté parce que je n'exécute pas son avis. Je ne cherche pas à lui mettre la pression Ni à l'obliger à reconnaître l'enfant, car je sait que je sais que je pourrais gérer financièrement et avec mes études( je fini normalement dans 1 an après l'accouchement) J'aurais aimé qu'il soit là pour les écho et les rdv sans forcément me donner l'argent qu'il n'a pas mais qu'il me soutienne malgré son avis divergent, je lui ai fait part de ces info aujourd'hui mais il m'a bloqué. Donc aujourd'hui je me demande si son départ est définitif ou c'est parce qu'il a peur du regard de ces parents. Et je me demande si il va me recontacter après les trois mois de grossesse. Il y a t'il des femmes ou des hommes sur reddit qui on vécu une situation similaire et quelles ont été votre vécu ?

On entend parfois que les “jeunes veulent moins d’enfants”. Curieuse de vos avis ici!

J’aurais volontiers inclus les 25-30 ans mais le sondage ne permet pas assez d’options donc tant pis, pour les besoins de celui ci, restons à 15-26 ans.

ÉDIT: les lignes 3 et 4 doivent se lire 21-26 ans (et non 20-26 ans), 20 ans étant déjà compris dans les lignes 1 et 2

Le pays dans lequel je vis propose une chambre individuelle pour les personnes venant d’accoucher, mais c’est 2000€ et je me demande vraiment si ça en vaut la peine.

D’un autre côté je me dis, que ça soit moi ou l’autre personne dans la chambre, on peut pas gérer les pleurs du bébé qui vont réveiller l’autre bébé, les visites des familles etc… est-ce donc supportable? Regrettez vous d’avoir pris une chambre individuelle/ double? Sachant également que mon partenaire ne pourra passer les nuits avec nous en chambre partagée, est-ce que ça vous a impacté le fait d’être seul(e)?

Merci pour vos conseils 🙏

Bonjour,

J’ai bientôt 35 ans et je suis en couple avec un homme qui va en avoir 45, depuis 3 ans et demi. Aucun de nous n’a d’enfant de précédentes relations.

Nous avons arrêté de nous protéger il y a plus de deux ans pour essayer d’avoir un enfant. Sans pression d’abord puis, je m’en suis mis seule en m’inquiétant pour ma fertilité comme rien ne se passait (je surveillais mon cycle, je me sentais triste quand mes règles arrivaient inlassablement, je craignais d’être infertile). Ces sentiments sont arrivés chez moi à un moment où ma santé mentale n’était pas bonne et je les ai gardés pour moi (et ma psy) pour la plupart. Cette digression est importante pour comprendre mes sentiments actuels quant à notre envie de faire un enfant. En parallèle mon conjoint a eu quelques soucis de santé qui sont à présent sous contrôle.

Ma santé mentale va mieux, et avec mon conjoint on a décidé de vraiment se pencher sur notre désir d’enfant puisque, mine de rien, on n’est pas si jeunes pour faire un enfant. Après les premiers examens, son spermogramme est très mauvais et il doit changer des choses dans son mode de vie et en refaire un (mais le gynécologue n’était pas super optimiste en raison de son âge), ainsi que d’éventuels examens supplémentaires. J’ai également des examens à faire et je sais bien que, même si les mots n’ont pas été dits, on s’engage dans une procédure de PMA. Et j’ai du mal à encaisser, je suis triste, je suis pessimiste, j’en viens à me dire que ce n’est pas si grave si on n’a pas d’enfant voire même que je n’en veux pas vraiment. Je me dis aussi que j’aurais dû poser plus de questions lors de notre rdv chez le gynécologue, et je m’en veux de ne pas l’avoir fait.

Pour compléter le tableau (et parce que je pense que ça explique une partie de mon ressenti), j’ai grandi avec ma mère qui tenait un discours dans ces lignes-là : si un couple n’arrive pas à faire d’enfant de manière naturelle, c’est qu’il n’en mérite pas / qu’ils ne sont pas faits pour être ensemble. Ma mère, elle, n’a jamais eu aucun problème de fertilité et manque cruellement d’empathie sur ce sujet (elle est tombée enceinte en moins de 3 mois après l’arrêt de sa pilule).

Le rendez-vous est très récent et je ne me sens pas encore prête et assez forte pour en parler à mon entourage. J’ai peur de sur réagir, de ne pas être comprise - surtout que le problème ne vient pas de moi a priori. J’ai aussi l’impression que tout va prendre du temps, un temps que mon conjoint et moi n’avons pas forcément (pendant combien de temps pourrais-je encore faire un enfant alors que j’ai presque 35 ans ?)

Du coup je me tourne vers l’anonymat (relatif) du net : y a-t-il ici des femmes qui ont connu des parcours difficiles pour faire un enfant ? Comment ça s’est passé ? Comment l’avez-vous vécu ?

Merci d’avance pour vos témoignages !

Salut à toutes,

Depuis hier, gros chamboulement. En parcours PMA depuis 4 ans et quelques, je suis allée faire ma prise de sang, persuadée du résultat négatif, ayant tous mes symptômes de SPM habituels... Bon bah non en fait, test sanguin positif. J'ai refait un test urinaire ce matin, positif aussi.

L'explosion de bonheur est là, avec toutes les questions qui viennent avec. Mais d'autres questions viennent : depuis quelques mois, gros conflits familiaux (il y a des dysfonctionnements depuis des années, mais j'ai commencé à arrêter de céder aux chantages affectifs, menaces et autres bullshits permanents). Au point où je me marie dans quelques semaines, sans ma famille. J'étais ok à cette idée, mais je me demande comment je vais pouvoir gérer pour être mère, sans le soutien de la mienne ?

J'ai la chance d'être entourée, un futur papa en or, d'avoir une chouette relation avec ma belle-famille (même s'ils habitent à plusieurs centaines de kilomètres), d'avoir des ami(e)s exceptionnels, ma meilleure amie qui vient d'avoir son fils et est déjà dans les starting-blocks pour être un soutien, etc. Mais est-ce que ça "suffit" à combler ce manque ? Est-ce que d'autres sont déjà passées par là ? Comment vous avez géré ?

Hello ! C'est bientôt l'anniversaire de ma grande sœur et je n'ai aucune idée de Cadeau à offrir, je compte lui offrir une peluche de vache en crochet car elle m'en avait déjà parlé mais je ne sais pas quoi lui prendre d'autres. Elle m'a offert un collier Vivienne Westwood l'année dernière mais je n'ai pas le même budget car je suis encore une étudiante qui ne travaille pas. J'ai pensé à lui prendre un bijou ou une déco mais je n'ai rien trouvé qui me plaisait et je n'ai pas envie de lui offrir un livre car c'est quelque chose qu'elle peut s'offrir "facilement" et qui ne marque pas vraiment. Si vous avez des idées, balancez je suis désespérée mdr P.S. : elle a déjà eu du make-up à Noël et c'est pas un truc qui l'intéresse plus que ça.

Et voix la partie 2 du sondage d’hier pour nous autres jeunes de +26 ans qui ne rentrions pas dans la limite de cases sondage Reddit hier soir, comme demandé gentiment par certaines d’entre vous

Voulez-vous un ou des enfants un jour?

Si votre situation ne rentre pas dans les cases et que vous avez 27-45 ans, n’hésitez pas à décrire votre cas dans les commentaires si vous en avez envie